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Réduire ses impôts

Réduire ses impôts
Réduire ses impôts

Moins de la moitié des Français payent de l’impôt sur les revenus. Si la très grande majorité estime cet impôt utile pour la société, beaucoup aimeraient néanmoins en payer moins. Il existe plusieurs manières parfaitement légales d’économiser en réduisant ses impôts : ce sont les fameuses niches fiscales, dont certaines sont clairement incitées pour l’Etat afin que l’argent soit redirigé dans l’économie réelle. Vous trouverez sur cette page toutes les techniques, plus ou moins efficaces, pour optimiser sa fiscalité.

Dernière mise à jour : novembre 2024

Sommaire

Pourquoi payer des impôts sur les revenus ?

L’impôt sur les revenus est une des sources d’argent le plus ancienne pour l’Etat. C’est la deuxième source la plus importante de revenus pour les budgets de l’Etat, derrière la TVA. L’impôt sur les revenus rapporte chaque année environ 90 milliards d’euros.

En France, l’impôt sur les revenus est un impôt qui n’est pas proportionnel aux revenus mais « progressif » selon des tranches d’imposition. Certains foyers ne payent aucun impôt sur les revenus car leurs revenus imposables ne dépassent pas la première tranche. Aujourd’hui, plus de la moitié des Français ne payent aucun impôt sur les revenus (mais ils payent les autres prélèvements obligatoires comme la TVA, la taxe sur les carburants, les prélèvements obligatoires sur leurs salaires, etc.).

Bien sûr, il est indispensable de financer les services de l’Etat et en aucun cas, il faut essayer de tricher dans sa déclaration d’impôts. Néanmoins, l’Etat a volontairement mis en place des dispositions qui permettent de réduire son impôt sur les revenus afin d’inciter certaines dépenses, de protéger certains revenus modestes, etc. Il serait donc dommage de ne pas en profiter. C’est pour cela que j’ai décidé de vous partager les meilleures niches fiscales pour un particulier.

Réduire son revenu imposable

Votre impôt est calculé en fonction des tranches d’imposition. Plus votre revenu est bas, et moins vous paierez d’impôt. L’effet sera d’autant plus important si vous descendez dans une tranche d’imposition inférieure. D’où l’intérêt de réduire son revenu impossible.

Voici les principales méthodes les plus efficaces.​

Utiliser les frais réels pour les salariés qui font beaucoup de kilomètres (1AK à 1DK)

Si votre entreprise se situe à plusieurs dizaines de kilomètres de votre domicile, et que vous prenez votre voiture pour aller au travail, alors il est très probable que déclarer les frais réels soient plus avantageux que la déduction par défaut de 10 % des revenus salariaux.

En effet, lorsque vous déclarez vos revenus salariaux, vous avez le droit automatiquement à une déduction de 10 % pour tenir compte des frais engagés pour vous rendre à votre entreprise. Vous n’avez pas besoin de cocher quoique ce soit pour avoir cette réduction. Néanmoins, vous pouvez activer les frais réels, cases 1AK à 1DK, pour utiliser le barème kilométrique national, et déduire un certain montant qui peut s’avérer bien supérieur aux 10 %.

Cela ne vous coûte rien à essayer, et vous ne risquez pas de vous tromper. En effet, l’outil de calcul des impôts prend automatiquement la solution la plus avantageuse pour le déclarant. Donc même si vous déclarez des frais réels inférieurs à 10 % de vos revenus imposables, l’administration prendra en compte les 10 % de réduction.​

Déduire les versements faits dans un PER ou Plan Epargne Retraite (6NS)

Vous pouvez déduire de votre revenu imposable la somme des versements effectués l’année N-1 sur votre PER, dans la limite d’un plafond (qui est égal à la valeur la plus grande entre 10 % de vos revenus et 10 % du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale, soit environ 4 700 €).

Les versements dans un PER sont à déclarer dans la case 6NS.

Attention, cela ne fonctionne pas pour le PER collectif (appelé PERCO) de votre d’entreprise, qui est une enveloppe qui bénéficie d’autres avantages fiscaux (comme l’exonération d’impôt sur les revenus à la sortie).

Les crédits d’impôts liés à des dépenses

Certaines dépenses vous permettent de réduire votre impôt sur les revenus. Si certaines sont très connues, d’autres le sont moins et il ne faut pas oublier de les intégrer dans votre déclaration car cela ne se fera pas toujours automatiquement. Ces crédits d’impôts peuvent, selon les cas, être reportés sur les années suivantes si jamais ils sont tellement importants que votre impôt annuel est réduit à 0.​

Dons à des associations, des projets d’écoles ou des partis politiques (7UD, 7UH et 7UF)

Si vous faites des dons à des associations éligibles (aide à la personne, d’intérêt général, etc.) ou pour des projets d’écoles (classes vertes, sorties scolaires, etc.) ou pour financer des partis politiques, alors vous devez les déclarer pour bénéficier d’un crédit d’impôt à hauteur de 66 % ou 75 % des sommes dépensées.

Les dons sont à déclarer dans les cases 7UD, 7UH et 7UF, en fonction des cas. Vous devez déclarer la somme totale donnée, le calcul se fera ensuite automatiquement pour la réduction d’impôt accordée.

Même s’ils sont très rarement demandés, je vous conseille de garder les justificatifs, notamment pour les dons importants (supérieurs à plusieurs centaines d’euros) en cas de contrôle par l’administration.​

Dépenses liées à la garderie périscolaire et aux centres de loisirs pour les enfants de moins de 6 ans (7GA à 7GD)

C’est souvent une dépense importante qu’on oublie de déclarer car elle ne se pré-remplit pas automatiquement. Tout ce que vous dépensez en frais de garderie périscolaire et en centre de loisirs pour vos enfants scolarisés de moins de 6 ans peuvent être déclarés.

Ces dépenses de garderie périscolaire et centres de loisirs sont à renseigner dans les cases 7GA à 7GD.

Vous obtiendrez un crédit d’impôt de 50 % de vos dépenses. Ce crédit d’impôt ne pourra pas dépasser 1 750 € par enfant (donc vous pouvez déclarer jusqu’à 3 500 € de dépenses par enfant).

Les crédits d’impôts liés à des investissements

Il existe de nombreuses niches fiscales qui incitent à investir dans des secteurs spécifiques ou des activités particulières. Si vous réalisez ces investissements, alors vous prenez un risque mais vous avez aussi droit à un crédit d’impôt. Ces investissements sont souvent réalisés dans le cadre de défiscalisation, mais attention, ce sont des investissements souvent très risqués avec aucune garantie sur le capital investi.​

Investi dans des FCPI pour l’innovation (7GQ)

Prendre le risque de soutenir l’innovation vous permettra de réduire vos impôts si vous passez par des FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation). Ces fonds investissent dans des petites et moyennes entreprises innovantes qui ne sont pas cotées en bourse. Vous pouvez acheter des parts pour toucher d’éventuels dividendes ou les revendre plus tard.

Mais attention, comme toute entreprise innovante, le risque est très important. Il est rare de toucher beaucoup de dividendes, et il y a aussi un risque important de finir en moins-value. Tout dépend de la qualité du FCPI, mais dans la majorité des cas, c’est une prise de risque importante, avec certes la possibilité de faire une grande plus-value mais aussi la probabilité de tout perdre.

Néanmoins, si vous souhaitez soutenir l’innovation dans notre pays, cela peut vous intéresser de financer des FCPI. Vous bénéficierez alors d’un crédit d’impôt à hauteur de 25 % des sommes investies. Ce crédit d’impôt est plafonné à 3 000 € pour une personne seule, et 6 000 € pour un couple.

Vous devez déclarer vos investissements dans les FCPI dans la case 7GQ.​

Investir dans les groupements forestiers (7UN)

Acheter des parts de forêts pour réduire son impôt ? Hé oui, c’est possible ! Ce type d’investissement est très particulier : il consiste à acheter des parts dans une société qui gère et exploite des forêts en France. Vous toucherez alors des dividendes si la société en distribue, grâce aux revenus générés par la coupe du bois ou la location de la forêt à d’autres entreprises.

Ce type d’investissement très spécifique comporte des risques, notamment par le fait que les parts sont peu liquides (cela signifie qu’il est difficile de trouver un acheteur pour vous les reprendre à un prix convenable). De plus, le ticket d’entrée est souvent élevé, il faut investir au minimum quelques milliers d’euros. Mais à long terme, les groupements forestiers ont un rendement plutôt stable et régulier, autour de 1 % par an. Cela suffit largement à couvrir les frais de gestion demandés par les sociétés émétrices de ces parts.

L’avantage fiscal est intéressant car il vous permet de réduire vos revenus imposables à hauteur de 25 % des sommes investies, avec un plafond du crédit d’impôt de 1 562 € pour une personne seule, et 3 125 € pour un couple. De plus, il y a aussi un gros avantage sur l’héritage avec 75 % exonérés de tout droit de succession !

Donc si vous souhaitez optimiser votre fiscalité et contribuer au financement de nos forêts dans une optique de long terme, l’investissement dans les groupements forestiers est une bonne opportunité.

Vous devez déclarer vos investissements en groupements forestiers dans la case 7UN.

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